il y a dix jours que Lurulu est paru et personne
ne nous donne son avis ?

Pour l'instant, je suis en train de le lire
Jean-Yves l'a terminé et en parle dans le sujet précédent.

Bonjour à tous !

C'est vrai que je me suis jeté dessus, comme un affamé... Je ne suis pas sûr de l'avoir lu correctement... Je m'y remettrai sous peu.

Mes impressions ?

Plus que jamais, on retrouve l'ambiance "d'amitié silencieuse", de solidarité un peu languissante entre les hommes...

Les ambiances tavernes, auberges sont très présentes... Moi qui adore fréquenter les terrasses des cafés dans les pays où je me rends, j'ai vraiement participé à leurs escapades !

Myron est simple, solide, fidèle, compétent. Alors que dans mon souvenir (longtemps que j'ai pas lu les précédents), il était assez boute-en-train, ici, je l'ai trouvé sérieux, peu loquace et très attachant.

Les rebondissements m'ont vraiment touché, le ton général est plus studieux, l'humour est toujours présent, mais de façon totalement différente que dans Les Balladins...

Je dirais que j'en perçois aujourd'hui un ton bien mélancolique, qui n'est pas pour me déplaire...

Voilà encore une petite "touche" quelques jours après avoir refermé le livre !

J'adore, tout simplement !

Et vous ? Quels sentiments ?

Très bien vu. C'est un livre d'impressions, d'ambiances et de sentiments. C'est, d'après moi, le livre le plus personnel que Vance ai jamais écrit. Pour la première fois, il abandonne sa fameuse distance vis-à -vis des personnages et laisse clairement voir sa philisophie de la vie. Il nous prend par la main, comme si nous étions de vieux amis (ce que nous sommes après tout....) et nous conduit vers Lurulu. Donc, qu'est-ce que Lurulu ? Il y aura peut-être autant de réponses différentes que de lecteur, mais pour moi, c'est le sens de la vie. Peu importe le but, c'est la manière qui compte. Autrement dit, mieux vaut passer une vie riche en évenements et en voyages dépaysants, de préférence en bonne compagnie, que de courir vers la gloire, la jeunesse, la beauté ou la richesse. Pour preuve les dernières pages d'une violente simplicité ou il décrit la fin de dame Hester Lajoie. Elles sont d'une grande beauté.
Bref, ce livre est un cadeau du maître à ses lecteurs et amis, et pour ça, il merite toute notre admiration et notre reconnaissance.

Bon les gars, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Comment se fait-ce que vous ne l'ayez déjà fini ? Qu'en pensez-vous ?
Faut-il vous envoyer le capitaine Malouf et ses copains de la CCPI pour vous tirer les vers du nez ?

j'ai répondu sur l'autre fil.

Je suis moins enthousiasme que vous ; j'ai bien aimé, mais sans plus. C'est loin d'être un Vance démesuré.